les éditions gare au théâtre

THÉÂTRE

orchestre titanic

DU 21 FÉVRIER AU 30 MARS 2008
(JEU, VEND, SAM À 21H, DIM À 17H)

une pièce à voir sans modération !

d’après le texte de Hristo Boytchev

Tarif normal : 12 € / Tarif réduit : 9 €

Écrit par : Hristo Boytchev

Compagnie : CIE DE LA GARE

Mise en scène : Mustapha Aouar assisté de Sylvia Bagli

Interprété par : Pascal Bernier, Fabrice Clément, Nouche Jouglet-Marcus, Barnabé Perrotey, Stéphane Schoukroun

Décor sonore : Roland Cahen
Lumière : Pierre-Yves Toulot
Scénographie : Mustapha Aouar assisté de Yorane Lebovici
Régie lumière : Daniel Borlet ou Felix Gane
Régie plateau : Pauline Deburghgraeve
Régie son : Guillaume Raineri

Une poignée d’alcooliques sans-abri a élu domicile dans une gare déserte. Ils refont le monde et les horaires des trains. Un seul but motive leur existence : dévaliser les passagers des chemins de fer pour pouvoir s’offrir une nouvelle escapade éthylique. Mais les trains passent à toute allure sans jamais s’arrêter.
Un jour apparaît un voyageur mystérieux. Il est illusionniste, maître de l’impossible et alcoolique. Tous admirent la superbe mal assurée de cet étrange voyageur, de ce nouveau centre d’intérêt. Sans se douter de l’endroit où il pourra les mener.

 

NOTE D’INTENTION

Cette petite communauté est d’abord constituée de personnages drôles, touchants et surtout singuliers tellement uniques qu’ils nous ressemblent et nous rassemblent autour de ces futilités qui occupent leurs vies comme la notre. Ces futilités érigées en centre d’intérêt majeur autour desquelles, comme eux, nous ne cessons de tourner encore et encore, sans jamais nous lasser.

Pour s’en sortir, ils cherchent à jouir du seul privilège de leur faiblesse : l’illusion. L’univers se transforme alors en un tour de magie gigantesque. Un train sans voyageur file dans la nuit tout droit vers une bombe. Une silhouette énigmatique clignote comme un appel, c’est l’ourse poinçonneuse de billets, l’absente chère à Doko qui a pris le train en otage. Voilà quelques-unes des petites histoires qui se croisent dans cette déglinguerie générale.

Boytchev s’inspire souvent du réel pour écrire ses pièces. Lors d’une résidence d’écriture à Belgrade, la fenêtre de sa chambre d’hôtel donnait sur une gare désaffectée. C’est en observant pendant plusieurs nuits le manège d’un groupe de SDF que lui serait venu un texte en place de celui qui lui avait été commandé.

Le résultat, c’est cette pièce comme un OVNI pour cinq personnages attachants et singuliers. Comme ces SDF que nous croisons tous les jours sans nous retourner, ils n’existent peut-être pas sinon pour eux-mêmes et encore… Que sont-ils vraiment lorsque le « vrai ment »… lui aussi ? À qui se fier lorsque l’on vit dans l’absence de son propre reflet ou dans la présence difforme de son image ?

 

LA PRESSE EN PARLE

”Une atmosphère poétique et pittoresque” (Le Pariscope.fr)

”Un petit chef d’oeuvre d’humour froid sur l’humaine condition” (Impact Medecine)

”Un conte fantastique à la fois angoissant et enchanteur [...] comme dans Matrix ou Vanilla Sky, la mise en abîme du récit et l’illusion fonctionnent parfaitement, ce qui est rarissime au théâtre” (Radio Campus)

”Scène de gare dans un théâtre qui s’est installé depuis une dizaine d’années dans une gare désaffectée. Cette mise en abîme est l’avant-goût d’un déroutant miroir où un monde de paumés alcooliques interroge le ”sens” que prend le train de nos vies. Et notre monde comme théâtre d’illusions.” (Les Trois coups)

 

Avec le soutien d’ARCADI et de l’ADAMI

Des liens utiles et agréables : www.compagniedelagare.com, www.hristoboytchev.com